Claudy Lebreton

Le Consortium “Ailes Marines SAS” a été retenu le 6 avril comme opérateur du parc éolien off shore en Baie de Saint-Brieuc. Hier, en installant avec le Préfet des Côtes d’Armor et le Préfet maritime l’instance départementale de concertation, une nouvelle étape importante a été franchie. Cette instance doit en effet être le lieu de dialogue et d’information sur ce projet majeur pour le département, concernant notamment les procédures, calendriers, les questions liées à l’environnement, aux usages, aux enjeux locaux... Elle pourra également formuler des propositions sur les études à réaliser, les mesures compensatoires à mettre en place. Elle réunit les collectivités, les chambres consulaires, les professionnels, usagers, associations, organismes de recherche, Etat, Ailes Marines et RTE.

Lors de cette réunion, j’ai dit toute l’importance de ce projet, “le plus grand chantier du 21ème siècle pour notre département”. Avec 100 éoliennes (sur une superficie de l’ordre de 80km2), pour un investissement de 2 milliards d’euros, ce projet devrait générer 2000 emplois, dont un millier en Bretagne.

D’une puissance de 500 MW, la production énergétique correspondrait à la consommation énergétique annuelle de 790 000 habitants (supérieur à la population costarmoricaine !), et permettrait d’éviter la production de plus de 488 000 tonnes de CO2.

Bien sûr, nous ne sommes encore qu’au début de ce projet. Les procédures seront longues – nous avons pu le mesurer hier après-midi. Le parc éolien devrait être mis en service à partir de 2018, pour une fin de chantier en 2020.

Les enjeux sont multiples. Economique, environnemental, énergétique, social... « C’est par la mer qu’il convient de commencer toute géographie » écrivait Jules Michelet. Le parc éolien peut et doit en être une illustration. Car outre la réussite du parc éolien lui-même, c’est bien la définition d’un véritable projet de territoire autour de cette nouvelle activité que nous allons dessiner ensemble, collectivités, pêcheurs, entreprises artisanales et industrielles… Le Conseil général y contribuera fortement. J’y contribuerai fortement.