Claudy Lebreton

J'étais à Dijon, samedi, pour assister au meeting de François Hollande consacré à "la France des territoires". Notre candidat a parlé de la France qu'il aime, des Français qu'il aime, des territoires qu'il aime.

Il connaît notre pays pour l'avoir parcouru, rencontré, apprécié. Il en connaît les villes, les départements, les régions. Il sait le nom de ses élus, de ces femmes et de ces hommes dont la plupart sont exemplaires dans leur engagement à la tête de leurs collectivités. Comme François Mitterrand, il connaît les forces et les atouts – nombreux –, mais aussi les faiblesses – réelles – de notre pays.

A la tête du Parti socialiste, il a démontré son sens des responsabilités, la force de ses convictions et de son engagement, sa volonté constante de rassembler. Cette fonction difficile, qu'il a occupée pendant longtemps – Premier secrétaire -, est une formidable école de l'action, mais aussi un apprentissage de l'humilité ; elle vous façonne un homme et, j'en suis convaincu, lui permet de prétendre à la plus haute charge, celle de chef de l'Etat.

Je crois en la "normalité" de François Hollande, mais je sais aussi que son parcours et l'expérience lui ont forgé, au fil du temps, des qualités exceptionnelles.

La première est le respect des Françaises et des Français : elle repose notamment sur une écoute attentive et véritable de ses interlocuteurs. La deuxième est son souci de rassembler autour d'un idéal, de valeurs, d'un projet. La troisième est de ne rien céder sur les valeurs de tolérance, d'égalité et de justice.

Enfin, c'est un homme d'action et de décision ; son autorité naturelle repose incontestablement sur l'ensemble ces qualités que je connais, et que j'apprécie depuis longtemps chez lui.

François Hollande présente tous les atouts pour devenir le Président de la République française, car il est l'homme du moment, qui rassure, assure et qui rassemble.

Enfin, le démocrate et le républicain qu'il est a compris qu'aucune politique nationale n'est désormais plus possible sans le concours des collectivités. Il veut que le gouvernement s'appuie sur leur travail, sur leurs actions. Qu'il forge, de nouveau, un vrai pacte de confiance et de solidarité avec les élus, les services publics et les territoires.

J'ai beaucoup apprécié son discours de samedi sur la démocratie territoriale : il m'a enthousiasmé et je m'y suis reconnu. Pour un grand projet de décentralisation, porteur d'un souffle nouveau, d'une audace, d'un engagement et d'une vraie réforme pour nos territoires.

Dans les semaines à venir, je reviendrai sur ces sujets, pour développer ma vision de la démocratie territoriale.