Claudy Lebreton

Ce matin, c’est sous le signe de la jeunesse et de l’enthousiasme que j’inaugurais les travaux du collège Gwer Halou de Callac, aux côtés de Michel Quéré, Recteur d’Académie, de Pierre Benaych, Directeur Académique des Services de l’Education Nationale et de Jean-Luc Gaultier, Principal du collège. Pour offrir aux 232 collégiens callacois des conditions de vie et de travail optimales, près de 3 millions d’euros y ont été investis par le Département pour doter l’établissement d’une chaufferie bois, d’un préau photovoltaïque, d’un ascenseur, d’une isolation des façades par l’extérieur...

Ce bel établissement restructuré illustre la priorité que le Département accorde à l'éducation. C'est ainsi que l'Assemblée départementale a engagé, fin 2009, un ambitieux programme de 200 millions d'euros d'investissements sur la période 2010-2018 pour la rénovation, la restructuration, ou la reconstruction des 47 collèges publics de notre département.

Par ailleurs, nous avons engagé, depuis la fin 2011, une vaste concertation avec l'ensemble de la communauté éducative afin de construire notre collège du XXIe siècle. Il s'agit d'étudier à la fois le partenariat financier avec les établissements, les enjeux de la restauration scolaire, le développement des TICE (technologies de l'information et de la communication pour l'enseignement), le service public départemental à travers les agents techniques en poste en collège, la relation au territoire (sectorisation notamment), ou le développement de la citoyenneté…

Ce matin, le Recteur Michel Quéré a qualifié la rentrée 2013 de « sereine », marquée par un desserrement des contraintes budgétaires qui se ressentent sur le terrain. Je me réjouis profondément que l'éducation soit redevenue une grande priorité nationale, après de longues années pendant lesquelles l'école a été fort maltraitée. Les précédents gouvernements voyaient dans l'éducation publique essentiellement un coût. Pour ma part, je considère qu'investir dans l'éducation est tout sauf de l'argent gaspillé. Car c'est par l'éducation que les individus peuvent devenir des citoyens et des citoyennes responsables de leur vie.

Quant à moi, j'ai voulu exprimer ma conviction que l’intelligence ne grandit et ne porte de fruits que dans l’enthousiasme. C'est pourquoi je souhaite à tous les collégiens costarmoricains une belle rentrée pleine d'envie et d’optimisme, et je laisserais donc le mot de la fin à Honoré de Balzac : « C'est un signe de médiocrité que d'être incapable d'enthousiasme ».