Claudy Lebreton

"Remettre le monde à l'endroit, dans son ordre normal, par une candidature normale et pour une présidence normale…"

Nous l'attendions au Bourget. Il était présent au rendez-vous. Son discours, sa posture, ses premiers choix pour la France : il nous a enthousiasmés. François Hollande nous a séduits, emballés, transportés vers le rêve français.

Je sais que la presse demande, voire exige de connaître le projet du candidat, alors que le temps n'est pas à l'urgence mais à la réflexion – elle s'achève –, à la discussion – elle se poursuit –, à la décision – elle est imminente –, à l'expression – elle le sera jeudi prochain.

Hier, c’était une rencontre. Au Bourget, François Hollande est venu nous présenter sa vision de la France. Il nous a parlé, à nous, Françaises et Français, forts de notre histoire, de nos origines, de notre diversité, de notre singularité. Il nous a parlé de notre nation, qui s'est construite patiemment au fil des siècles. Il a dit la grandeur de notre pays, et de la force du peuple français quand il est rassemblé.

Puis, il nous a parlé de la République, de ses valeurs universelles de liberté, d'égalité, de fraternité, que nous portons en nous.

Force, vigueur, passion. Un grand moment, un beau discours avec des mots très forts sur cette France, cette nation et cette république que nous aimons. Avec la pudeur que nous lui connaissons, mais avec une sincérité profonde, François Hollande s'est confié sur son amour pour la France et les Français : "J'aime les gens quand d'autres aiment l'argent".

Le projet est venu naturellement, dans l'ordre des choses, autour de l’égalité par la justice, de l'ouverture par l'éducation, de la richesse par la production, de l'avenir par la jeunesse, de la liberté par la démocratie.

Ce fut un moment fort. Cela faisait des années que je n'avais pas ressenti une telle émotion, partagée par tous les militants et sympathisants présents. François Hollande nous a donné l'envie de nous battre jusqu'à la victoire du 6 mai, de mettre toute notre énergie au service d'une grande cause qui nous dépasse : l'avenir de la France, mais aussi de l'Europe et du monde.

Au Bourget, j’ai ressenti de l’émotion, de la passion pour cet homme, le socialiste et ses idées… et j’ai eu au cœur l’envie irrésistible de l'accompagner dans cette grande bataille démocratique. Pour la France. Pour les Françaises et les Français.

Pour ma part, j'ai vécu ce moment comme un instant magique, une éclaircie dans un ciel de brume, une lumière dans la nuit, un grand espoir pour demain.

J'en suis plus que jamais convaincu : le changement, c'est maintenant.